jeudi 27 novembre 2008

Encore plus de taxes sur les alcools forts

Le droit d'accise est est une taxe perçue sur la consommation de certains produits dans un territoire.

L'assice est une taxe qui porte sur une quantité et non sur une valeur: ainsi la taxe sur les alcools consiste à prélever n euros par hectolitre d'alcool vendu. Au contraire, une taxe ad valorem, porte sur la valeur d'un bien ou d'un service, comme la TVA.

Le terme accise est dérivé du terme accès: il s'agit donc d'un droit à acquitter pour accéder à la consommation de certains produits (dans certaines régions de l'Ouest de la France, on connaît plus communément cette taxe sous le terme "acquis").

En oûtre des taxes complémentaires (assimilables à des droits d'accise) sont perçues en France sur les spiritueux à fort titrage alcoolique (plus de 25%), les boissons mélangées contenant plus de 1% d'alcool ("Premix"), au profit directement des caisses d'assurance maladie.

- Les catégories d'alcool et de boissons alcooliques soumises à accises sont:

- Bières.
- Vins.
- Boissons fermentées autres que la bière et que le vin (cidre et poiré).
- Produits intermédiaires (porto et vin de Xérés) et alcool éthylique (boissons spiritueux).

- Les accises en France:

- Vins tranquilles: 3,40 euros par hectolitre.
- Vins mousseux: 8,40 euros par hectolitre.
- Produits intermédiaires: 214 euros par hectolitre.
- Vins doux naturels: 54 euros par hectolitre.
- Alcools: 1450 euros par hectolitre d'alcool pur.
- Bières dont le degré alcoométrique ne dépasse pas 2,8% du volume: 1,30 euro par hectolitre et par degré alcoométrique.
- Autres bières: 1,30 euro par hectolitre et par degré alcoométrique.
- Cidres, poirés, hydromels et pétillants de raisins: 1,20 euro par hectolitre.

- Taxe sur la valeur ajoutée (TVA): 19,6% depuis le 1er avril 2000.

- Cotisation sécurité sociale sur les boissons alcooliques ayant un titre alcoométrique volumique acquis supérieur à 25% de volume: 13 centimes d'euro par décilitre ou fraction de décilitre, soit 1,30 euro par litre.

C'est cette dernière qui, ajoutée par les députés, puis supprimée au Sénat, a finalement été rétablie, le 25 novembre 2008, par la commission mixte paritaire, qui examinait le projet de budget de la sécurité sociale pour 2009.

La cotisation affectée au financement de l'assurance maladie augmentera de 23% soit 16 centimes d'euros par décilitre, celle-ci n'avait pas été actualisé depuis 1983 et elle rapportera 80 millions d'euros en 2009.

mercredi 26 novembre 2008

France: les prix agricoles chutent de 8% sur un an en octobre

Les prix des produits agricoles à la production en France ont poursuivi leur chute en octobre, avec une baisse de 2,6% sur un mois, soit un recul de 8% sur un an, a indiqué mercredi l'Insee (...) Lire la suite


(source Agrisalon du 26/11/08)

mardi 25 novembre 2008

Morosité de la collecte de lait au début de l'automne.

Le mois de septembre 2008 se termine par une nouvelle augmentation de la collecte laitière de 1,7% par rapport à celle de septembre 2007.

Cependant, dès octobre une certaine morosité s'installe chez les producteurs et la collecte recule pour la première fois depuis le début de la nouvelle campagne, selon les derniers résultats des sondages de l'Office de l'élevage (...) Lire la suite

(source Agreste - infos rapides Lait: Morosité de la collecte au début de l'automne du 25/11/08)

Production bovine toujours en hausse.

En octobre 2008, la hausse des abattages de vaches et de veaux se poursuit et stimule la production bovine qui dépasse en septembre le seuil élevé atteint en septembre 2006.

Les exportations de broutards vers l'Italie s'accélèrent et sont supérieures au niveau qu'elles avaient les années précédentes à la même époque.

Les abattages d'agneaux sont toujours en repli. Une hausse des importations de viande ovine accompagne la reprise de la consommation.

La production porcine reste stable alors que les exportations de viande fléchissent.

La consommation bovine et porcine amorce une reprise saisonnière (...) Lire la suite

(Source Agreste - infos rapides animaux de boucherie: production bovine toujours en hausse du 25/11/08)

mardi 18 novembre 2008

Repli des abattages de volailles en septembre 2008.

Au cours du premier semestre 2008, la production et la consommation de volailles sont restés stables par rapport au premier semestre 2007.

En glissement annuel, les abattages de volailles se sont repliés de 3% en septembre.

Au mois d'août, les mises en place de poussins de poulet sont stables. Celles de dinde sont toujours en repli.

Au deuxième semestre, la production d'oeufs de consommation va augmenter de 3% par rapport à la même période en 2007.

En cumul, depuis le début de l'année 2008, les abattages de volailles toutes espèces confondues sont (...) Lire la suite

(source Agreste conjoncture du 05/11/08)

L'huile de palme dans la tourmente.

Malgré une chute des cours de près de 50% en septembre, l'oléagineux n'est toujours pas compétitif depuis le pic de mars 2008.

La tonne d'huile de palme se négociait sous les 2.400 ringgit sur la Bursa Malaysia Derivatives Exchange de Kuala Lumpur, soit près de 50% de moins du record historique touché en mars dernier (4.486 ringgit).

En raison d'un excès de l'offre et d'une baisse de la demande pour les biocarburants, et ce en dépit des mesures prises pour réduire la production en Asie du Sud-Est, les prix des huiles de palme pourraient (...) Lire la suite

(source Overblog du 18/11/08 par Anne G)

lundi 17 novembre 2008

La récolte 2008 de vin serait inférieur de 15%.

Un potentiel de récolte estimé à 43,6 millions d'hectolitres.

Selon les prévisions établies au 1er novembre 2008, par le service de la statistique et de la prospective, la récolte 2008 de vin serait inférieur de 15% à la moyenne des cinq dernières récoltes.

Ce recul par rapport à la moyenne concernerait la totalité des vignobles à l'exception de la Champagne et de l'Alsace.

La production s'éléverait à 43,7 millions d'hectolitres, dont 22,1 en vins d'appellation (VQPRD), 12 en vins de pays, 2,8 en autres vins, jus et moûts et 6,8 pour les vins aptent à l'élaboration du cognac (...) Lire la suite

(source Agreste conjoncture du 13/11/08)

Filière oléagineuse: le déficit commercial en huile se creuse.

Depuis 3 ans, le fort développement de la production de colza ralentit. Sa croissance ne suffit plus à satisfaire les besoins français en huiles.

Il s'en suit des importations croissantes d'huiles, surtout de soja et de palme. En 2008, le déficit des huiles n'est plus compensé par les excédents de graines de colza comme il l'était quasiment auparavant.

Ainsi, de janvier à août, le déficit de la filière oléagineuse atteint en 2008 la valeur de 300 millions d'euros contre 165 millions d'euros en 2007.

Une évolution du solde extérieur contrastée pour chaque graine:

La mise en place de l'agenda 2000, s'est traduite en France par une baisse des (...) Lire la suite

(source Agreste conjoncture du 10/11/08)

samedi 15 novembre 2008

Des mesures de soutien pour le beurre.

Après avoir atteint un sommet fin 2007, les prix du lait et du beurre se sont effondrés dans toute l'Europe de près de 50%.

Jeudi 13 novembre, la commission européenne a annoncé des mesures de soutien pour les producteurs de beurre dans l'U.E., en réintroduisant à partir du 1er janvier 2009, des aides au stockage privé du beurre.

Concrètement, les producteurs qui ne peuvent vendre leur beurre ou ne veulent pas le faire en raison des prix trop bas, pourront recevoir des subventions pour le conserver au frais, en attendant un redressement du marché.

Ils percevront un versement unique de 15,62 euros par tonne, ainsi que 44 centimes d'euro par tonne et par jour pour les frais de stockage réfrigéré.

Ce mécanisme vise à compenser l'absence d'un autre système de soutien aux prix, celui des achats dits d'intervention par les pouvoirs publics. Ce dernier ne pourra fonctionner qu'à partir de mars 2009, en vertu d'une décision prise il y a plusieurs mois.


(source LSA article web du 13/11/08 par Sylvain Aubril et Agrisalon du 13/11/08)

vendredi 14 novembre 2008

Le CNPO milite pour une hausse du prix des oeufs

Le CNPO (Comité National pour la Promotion de l'Oeuf) recommande "la plus grande prudence dans les mises en place (des poules pondeuses)", ceci "afin de conforter la situation du marché français".

Le niveau de production national progresse de 3,9% au premier semestre 2008 et de 4,9 sur octobre, après 2 année de baisse, rappelle-t-il, et le marché européen est équilibré".

Début 2008, les cours sont restés fermes, puis ont débuté leur repli saisonnier. Depuis juin, les cotations sont inférieures à celle de 2007.

Sur les 8 premiers mois de l'année 2008 (35 semaines), la moyenne cumulée des calibres M et G reste en progression de 25,1% par rapport à la moyenne de la période 2002-2006 et celle de la cotation TNO industrie s'inscrit en hausse de 24,9%.

Sur le marché européen, la tendance est identique. Fin août, la cotation TNO n'avait plus d'avance et se situait dans la courbe moyenne 2002-2006.

La filière oeufs et ovoproduits n'en revendique pas moins une revalorisation des prix face à des charges "toujours trop élevées": l'alimentaion animale, l'énergie, la main d'oeuvre, les frais de transport...il en va "de la pérennité de la production française et de la survie de la filière et nombreuses entreprises", clame le CNPO.

(source Paysan Breton article 8821 par Patrick Bégos, Lettre-agri du 21/10/08 par Anne G dans filière avicole et Les Marchés - Le quotidien du 15/09/08)

Les poires sont à nouveau gagnantes, les pommes sont sous pression

Le marché russe est à nouveau capital pour la bonne valorisation des poires mais pas des pommes. Le milieu de gamme est si attractif que les consommateurs délaissent les variétés clubs.

Les ventes de poires Conférence sont très importantes sur le marché russe.

Le calibre moyen des fruits est élevé, ce qui correspond bien aux goûts des consommateurs russes.

La concurrence est toutefois assez forte pour servir les clients solvables. Ce sont d’ailleurs les (...) Lire la suite


(Source FLD du 11/11/08 - article par Thierry Seguin)

jeudi 6 novembre 2008

Le temps des corrections

Moisson abondante et besoins de liquidités ont entraîné, depuis juillet, la baisse des cours, récemment précipitée par la crise financière.

Pourtant, des matières premières agricoles « à bas prix » ne sont pas à l’ordre du jour.

Quelles images restera-t-il de 2008 ? Sûrement celles des traders de Lehman Brothers sortant dans les rues de Manhattan, cartons sous le bras, mais aussi (...)
(source Usine Nouvelle du 06/11/08 - article par Sylvain Dépée)

mardi 4 novembre 2008

Le porc dans la tourmente de la crise financière.

1,202 euros (Cours précédent au 30/10/08: 1,212€ - Semaine précédente au 27/10/08: 1,261€ - Mois précédent au 02/10/08: 1,392€ - Trimestre précédent au 07/08/08: 1,450€), la chute des cours a été vertigineuse dans les principaux bassins, le début de mois de novembre sera-t-il propice à une stabilisation des prix?

C'est un souhait général, car l'ardoise de cette crise est très lourde pour les producteurs, depuis 18 mois, la majorité d'entre eux vend à perte.

La FDSEA et JA du Finistère ont sollicité une audiance auprès de Pascal Mailhos, préfet du Finistère.

L'Espagne a entamé sa course à la baisse le 10 septembre, en donnant ensuite le rythme au reste des pays producteurs européens qui n'ont pas voulu perdre leur compétitivité.
Le mois d'octobre se termine sur un marché complètement déprimé, dans une course suicidaire pour pouvoir vendre, quitte à sacrifier les prix s'il le faut.

Les marchés européens sont pour la plupart de nouveau orientés à la baisse. En cause: une demande qui semble pour le moins atone, et une offre qui ne recule pas au rythme prévu.

Sur le marché international, la dévaluation du Zloty polonais et de la Livre sterling pénalisent les gros exportateurs européens sur ces pays, Pays-Bas et Danemark notamment.
Un surplus d'offre pourrait donc momentanément se retrouver sur le marché européen.

Au Brésil, le prix du porc a augmenté mais l'effet n'est pas perceptible sur le marché international en raison de la baisse parallèle du Réal par rapport au Dollar et à l'Euro. Les exportations brésiliennes restent donc encore compétitives par rapport à leurs concurrentes.

Les prix des porcelets stagnent et les coches se replient malgré une demande toujours réelle pour les pièces grasses.

Mais, selon Inaporc, la crise financière a un autre effet, la consommation, tant pour la viande fraîche que pour les produits de charcuterie, commence à fléchir sur le marché intérieur.
La filière déjà fragilisée par 2 années de crise, s'inquiète de cette situation qui, selon elle, met à mal les équilibres dèjà précaires existants pour les producteurs et leur aval.

Si une certaine détente se fait sentir sur le prix de l'aliment, celle-ci ne serait pas suffisante pour donner de l'air aux producteurs.

La filière porcine va-t-elle rejoindre celle du lait, dans le conflit de la fixation des prix, tout en tenant compte des coûts de production?
(source Pleinchamp du 03/11/08, Agrisalon du 30/10/08 et 3trois3/IFIP du 23/10/08)